lundi 7 mai 2012




E. Mounier, J.Patipa



V.Tarelkin

lundi 2 avril 2012





B.Bissery, G.Levrard, T.Vittoz
R.Guichard, U.Papolla, B.Lacout, P.Lefevre

S.Merine, L.Chappe, C.Duret
B.Triomphe, L.Depoix, T.Chopitel

B.Puig, S.Mercier,R.Martin, E.Maalouf

Création de BD

A. Deschenau, A.Barzic, M.Blanchet
M.Rebillard . M.Jean


M.Rebillard, M.Jean

lundi 21 novembre 2011

Des années 30 à la guerre (suite)

 En 1930, Mickey Mouse sort des dessins animés et entre dans la BD , incarnant « l’Américain moyen, qui sait toujours se tirer d’un mauvais pas avec le sourire ».
Superman de J.Schuster et J.Siegel (1938)

Batman de B.Kane (1939)

La BD aux Etats-Unis était fondée sur une alternance entre des livraisons quotidiennes par bande unique, en noir et blanc et,  pour les séries les plus prestigieuses , une page entière en couleurs le dimanche.
Au milieu des années 30, apparurent des petits fascicules agrafés qui, initialement, réimprimaient sans ordre logique des bandes précédemment parues en couleurs dans la presse . A partir de la seconde moitié de la décennie , ils commencèrent à proposer des bandes inédites reprenant les schémas et les thèmes des revues de littérature populaire (
pulps ). En mai 1938 , un imprimeur-distributeur-éditeur de pulps érotico-policiers qui avait senti l’originalité de ce nouveau support mit en vente le premier numéro d’une revue qui proposait les aventures d’un surhomme en collant rouge et bleu capable de se déplacer plus vite qu’une locomotive et de bondir par-dessus les gratte-ciel. Superman était né et, avec lui, le comic book. Le succès des super-héros est lié à celui des comic books.
Captain America de J.Kirby et J.Simon (1941)



vendredi 18 novembre 2011

La BD humoristique

La BD humoristique est liée avec le dessein d'humour et de la caricature. Des journaux ( Le Chat Noir ou Le Rire) publient a la fin du XIXe siecle des histoires en image au sein d'un contenu ou se melaient desseins en rubriques exclusivement humoristique. Et depuis Topffer, beaucoup de dessinateurs on voulut faire rire et la BD etait definie comme une littérature comique.
La BD humoristique est adapté le plus souvent en forme breve c'est a dire qu'il ne suffit pas moins d'une anecdote ou d'un clin d'oeil pour faire rire. Il y ale comique visuel (Dessins)et le comique de langage(bulles).
le bande-desinée humoristique se présente le plus souvent sous forme de "gags", de petites histoires d'une planche ou de quelque planches, et non pas sur la forme d'une seule et longue histoire dans un album.
En revanche le genre "humoristique" n'est pas toujours considéré comme un genre a part entière; car il est très répendus et la majorité des bandes déssinés en font office. l'humour était présent dès les débuts de la bande-déssinée, c'est même d'ailleurs un des princpaux élements de celle-ci à ses départs. Maintenant, certaines bandes déssinée se disant humoristiques sont le plus souvent de petites histoires drôles, mais l'humourlui-même peut toujours être présentdans toutes formes de bandes déssinée, quelqu'en soit le genre !

Benoît Bissery, Marie Blanchet, Carla Duret

jeudi 17 novembre 2011

La production d'une Bd

Processus de création de la bande dessinée


La bande dessinée que nous appelons plus couramment la BD suit un processus de création bien précis. Cela demande beaucoup de temps, de travail, de patience et, avant tout du talent. Mais tout d’abord parlons des personnes qui la créent. Il y a trois possibilités :
- Un artiste complet qui est donc à la fois dessinateur et scénariste.
- Deux personnes distincts, l’une dessinatrice et l’autre scénariste.
- Toute une équipe, où plusieurs personnes travaillent sur un même art.

Bien que les étapes de création d’une BD dépendent des artistes et des œuvres, un cheminement général a lieu :

-Tout d’abord le scénariste doit réfléchir à une histoire, une idée générale dont il peut tirer de son imagination ou d’une œuvre existante. Cette action s’appelle synopsis.

-Passe juste après, la recherche du scénario qui consiste à découper précisément l’histoire qu’il a pensé, il doit décrire page par page et image par image l’histoire.




-Puis, le dessinateur intervient pour effectuer des recherches graphiques concernant chaque personnage et chaque élément du décor.
En parallèle il réfléchit à une mise en page (point de vue, le cadrage et la mise en place des cases dans la planche).


-Suite à cela, le dessinateur dessine au crayon à papier, en général sur une plus grande feuille que celle de fin. Cette étape qui prend beaucoup de temps s’appelle le crayonné.


-Ensuite vient une opération appelée « encrage » ou « mise au net » qui consiste à repasser le crayonné à l’encre afin que le trait soit bien précis et beau. De plus l’encrage est utilisé pour l’ajout des bulles (phylactères), des récitatifs (panneaux servant à donner des indications pour favoriser la compréhension) et des décors.
Une fois cette étape réalisée le dessin ne peut être modifié mais seulement quelques retouches peuvent être apportées.



-La mise en couleur apporte au dessin une ambiance, et met en valeur les éléments importants. Elle est faite à la main (aux pinceaux, feutres…). De nos jours la mise en couleur est faite par ordinateur le plus souvent. Mais cette étape n’est pas obligatoire car de plus en plus de BD commercialisées restent en noir et blanc.



-Le lettrage est l’étape consistant à placer les textes et les dialogues, dans les bulles prévus à l’avance, sur la planche.
-La dernière étape est l’impression chez le photograveur qui permet de combiner le tracé en noir, les dialogues et la planche coloriée.



Une fois la BD achevée l’auteur doit trouver une maison d’édition (ex :Marvel) intéressée par son projet afin de la commercialiser.
Le coût de fabrication d’une BD ce chiffre en plusieurs dizaines de million d’euros en France.

Vladislav Tarelkin, Matthieu Jean, Maximilien Hervé

Les Mangas.

DÉFINITION

Le terme "manga" n'est apparu qu'en 1814 sous la plume du peintre Hokusai Katsushika (1760-1849).
Composé de "man" (involontaire, amusant, distordu) et de "ga" (images peintes ou dessins). Donnant ainsi ces "dessins amusants" ou "images involontaires".
Au Japon, le terme "manga" désigne la bande dessinée au sens large.


ORIGINES

Le terme est devenu courant au debut du XIXeme siècle avec La grande vague de Kanagwa de Hokusai Katsushika qui fait connaitre ainsi le terme en Occident.
Le neuvième art fait partie intégrante de la culture nippone et rapporte au Japon 900millions d'euros par an (5milliards de francs).

Certes, des oeuvres plus anciennes que les manga actuels intégraient déjà du texte aux representations graphiques annonçant ce qui, des siècles plus tard, deviendrais la bande dessinnée.

*LES EMAKIMONO (appelés aussi "Makimono") existent à la période Heian (749-1192) et s'étend jusqu'à la période Kamakura (1192-1333).

*LES CHÔJÛ-GIGA sont exécutés au pinceau et sont apparus au XIeme siècle. Ils ont un contenu satirique qui s'apparente à celui des fables (mettent en scène des animeaux se livrant à des activités humaines)

*L'UKIYO (images du monde flottant) se developpe de la fin du XVIIeme siècle (1680) au milieu du XIXeme (1868) et désigne des gravures reproduites sur des blocs en bois de cerisier.


MANGAKA

Un mangaka est l'auteur d'un manga.
Un des plus connu mangaka est Osamu Tezuka (1928-1989), qui après avoir fini ses études de médecine en 1946, publie "La nouvelle île aux trésors".
L'auteur de mangas le plus prolifique de tous les temps a touché à tous les genres, de la science-fiction au Far-west en passant par le Japon médiéval.
Mais en 1951, dans un Japon encore sous le coup des deux bombes atomiques lancées par les Américains, il crée son héros mi-garçon mi-robot, Astro Boy. Grâce à ce personnage, il sera le premier à donner une tendance humaine à un robot. Astro Boy ne combattra jamais avec les humains. Il les protégera contre les robots qui leur veulent du mal.

Akira Toriyama
. Faut-il encore présenter sa quête sacrée"Dragon Ball""? Parodie contemporaine d'anciennes légendes chinoises, le scénario puise dans la science-fiction, le merveilleux et le kung-fu. On sortira une cassette vidéo dérivée mais de moindre qualité, "Dragon Ball Z".


LA TECHNIQUE

Au Japon, le sens de lecture est différent et s'applique aussi aux mangas. Le début est au verso du livre et on lit de droite à gauche et de haut en bas. Ce qui fait que, pour l'Europe et les Etats-Unis, les cases doivent être replacées et les bulles plus étirées ; ce n'est pas fait pour plaire à tous les dessinateurs. Aussi bien que depuis quelque temps, des collections nous imposent des mangas dans le plus pur style japonais.
Un reproche souvent fait aux téléfilms dérivés des mangas, c'est leur manque de finesse. On le doit d'abord au nombre d'images/secondes. qui sont au nombre de 5 im/sec tandis que l'on utilise généralement dans nos contrées, de 12 à 15 im/sec. Il y a aussi cette manie de réutiliser des plans qui se répètent fréquemment. Finalement c'est aussi dû à l'utilisation de longs gros plans sur les yeux du héros par exemple, pour souligner la tension ou la gêne.
Au Japon, la culture BD américaine et européenne n'est suivie qu'en feuilletons télévisés, ce qui est par ailleurs encore très rare.

Une seule chose disparaît pour la version occidentale, ce sont les onomatopées ( sons qui représentent une chose. Ex : "pang" pour un coup de fusil ) en Katakana ( le japonais utilise quatre sortes d'écritures, les idéogrammes, l'hiragana, le katakana et le romaji ).
Le Katakana est également utilisé pour l'écriture des chiffres, des noms et mots occidentaux. Ces onomatopées définissent le son de la pluie, la joie, le sucre tombant dans une tasse de thé ou la gêne par exemple. Une différence capitale par rapport aux BD européennes est le nombre important de grimaces effectuées par les personnages. Telles que bouches démesurées, yeux exorbités, narines fumantes, etc. Dans les mangas, une place est aussi réservée au silence. De nombreuses cases restent sans parole même dans un dialogue entre deux personnages. Ceci donne un sentiment de longueur et d'intensité à l'action qui se déroule.

Il existe un manga pour toutes les catégories de gens. Jeunes, vieux, adultes, hommes, femmes, adolescents, ... Il y en a des courts ( quelques cases où l'humour prédomine ), traitant de l'amour ( cheveux au vent, larmes et baisers ), de violence ( super-héros, sports, Science-fiction, Ninja, Samouraï, ... ) et pour adultes ( on ne peut montrer aucun organe en action au Japon, d'où l'utilisation de subterfuges par les auteurs : mécaniques, geyser ou autres tours qui gonflent. De plus, ces BD ont une forte tendance à la pédophilie et au sadisme ). Mais l'idée générale des mangas, c'est l'utilisation du mythe du self-made-man et cette image d'un Japon qui se veut occidental.


LE PRODUIT

Le Japon est le premier marché de la BD, ce marché en pleine expansion le rend détenteur de deux records, celui du nombre de titres publiés et de diversité de sujet. Les mangas y sont aussi un pur produit de consommation. Dans les revues, une histoire se lit entre deux stations de métro et est généralement jetée après lecture.

La mise en oeuvre d'un projet dépend d'une longue étude de marché, qui débute toujours par la publication de feuilletons dans la presse. Ce qui permet aux lecteurs, à l'aide de coupons réponses, de donner ses impressions. Si, celui-ci est favorable, on en exécute un tirage papier et par la suite, feuilletons télévisés, produits dérivés. La réussite est apportée par la diffusion d'un long métrage au cinéma. Il est aussi très rare qu'un dessinateur japonais donne les droits d'utilisation de ses personnages aux éditeurs. Ce qui les rend parfois très riches, mais aussi crée la disparition du héros en cas de décès du dessinateur.


Les Différents Types de Manga



Les revues de manga sont généralement destinées à une catégorie d'âge précise :

Kodomo (子供) : pour les jeunes enfants ;
- Shōjo (少女) : destinés aux jeunes filles adolescentes ;
- Magical girl (魔法少女) : Sous-genre du shōjo, désigne les manga mettant en scène des jeunes filles utilisant des pouvoirs surnaturels pour combattre le Mal ;
Romance : Sous-genre du shōjo, manga sentimental mettant en scène une jeune fille amoureuse d'un prince charmant, généralement des drames romantiques ;
Shōnen (少年) : pour les jeunes garçons adolescents;

- Nekketsu : Sous-genre du shōnen, le terme signifiant sang brûlant désigne les shōnen manga mettant en scène des héros exaltés défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi ;
- Pantsu : Sous-genre du shōnen, le terme anglais pants (culotte) prononcé à la japonaise désigne les shōnen manga mettant en scène un héros généralement pervers au milieu d'un univers féminin dans le cadre d'une comédie romantique ;

Josei (女性) pour les jeunes femmes et adultes.

;
- Shōjo-ai (少女愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre femmes
- Shōnen-ai (少年愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre hommes
- Yaoi (やおい) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sexuelle entre hommes. Les manga érotique et pornographique ne sont pas distingué lorsqu'on parle de yaoi.

Seinen (青年) : destinés aux jeunes hommes et adultes

- Ecchi (H ou エッチ) : Sous-genre du seinen et du seijin, manga érotique mais non pornographique ;
- Yuri (百合) : Sous-genre du seinen et du seijin, romance sexuelle entre femmes. Les manga érotique et pornographique ne sont pas distingué lorsqu'on parle de yuri.
- Redisu (レディース, Lady's) : pour les femmes adultes.
- Seijin (成人) : pour les hommes adultes.
On distingue aussi certains genres particuliers, la plupart du temps définissant le contexte de l'histoire ou son format :
- Gekiga (劇画) : manga dramatique des années 1960-70 ;
- Hentai (変態) : manga pornographique en général, la plupart du temps hétérosexuel ;
- Jidaimono (時代物) : manga historique ;
- Moé (萌え) : manga tourné vers un sentiment ou une affection fétichiste pour un personnage ;
- Shitei : manga de type humoristique pour petits et grands
- Suiri (推理) : policier, manga tourné vers le meurtre
- Yonkoma (四コマ) : manga en quatre cases (équivalent du comic strip), souvent humoristique.


Dans les pays francophones, seules cinq catégories sont couramment publiées :Shōjo, Shōnen, Seinen, Shitei et Hentai.


REBILLARD Maxime
MAILLET Charlotte
BEDEL Dylan
MONTEIRO Patrick