lundi 21 novembre 2011

Des années 30 à la guerre (suite)

 En 1930, Mickey Mouse sort des dessins animés et entre dans la BD , incarnant « l’Américain moyen, qui sait toujours se tirer d’un mauvais pas avec le sourire ».
Superman de J.Schuster et J.Siegel (1938)

Batman de B.Kane (1939)

La BD aux Etats-Unis était fondée sur une alternance entre des livraisons quotidiennes par bande unique, en noir et blanc et,  pour les séries les plus prestigieuses , une page entière en couleurs le dimanche.
Au milieu des années 30, apparurent des petits fascicules agrafés qui, initialement, réimprimaient sans ordre logique des bandes précédemment parues en couleurs dans la presse . A partir de la seconde moitié de la décennie , ils commencèrent à proposer des bandes inédites reprenant les schémas et les thèmes des revues de littérature populaire (
pulps ). En mai 1938 , un imprimeur-distributeur-éditeur de pulps érotico-policiers qui avait senti l’originalité de ce nouveau support mit en vente le premier numéro d’une revue qui proposait les aventures d’un surhomme en collant rouge et bleu capable de se déplacer plus vite qu’une locomotive et de bondir par-dessus les gratte-ciel. Superman était né et, avec lui, le comic book. Le succès des super-héros est lié à celui des comic books.
Captain America de J.Kirby et J.Simon (1941)



vendredi 18 novembre 2011

La BD humoristique

La BD humoristique est liée avec le dessein d'humour et de la caricature. Des journaux ( Le Chat Noir ou Le Rire) publient a la fin du XIXe siecle des histoires en image au sein d'un contenu ou se melaient desseins en rubriques exclusivement humoristique. Et depuis Topffer, beaucoup de dessinateurs on voulut faire rire et la BD etait definie comme une littérature comique.
La BD humoristique est adapté le plus souvent en forme breve c'est a dire qu'il ne suffit pas moins d'une anecdote ou d'un clin d'oeil pour faire rire. Il y ale comique visuel (Dessins)et le comique de langage(bulles).
le bande-desinée humoristique se présente le plus souvent sous forme de "gags", de petites histoires d'une planche ou de quelque planches, et non pas sur la forme d'une seule et longue histoire dans un album.
En revanche le genre "humoristique" n'est pas toujours considéré comme un genre a part entière; car il est très répendus et la majorité des bandes déssinés en font office. l'humour était présent dès les débuts de la bande-déssinée, c'est même d'ailleurs un des princpaux élements de celle-ci à ses départs. Maintenant, certaines bandes déssinée se disant humoristiques sont le plus souvent de petites histoires drôles, mais l'humourlui-même peut toujours être présentdans toutes formes de bandes déssinée, quelqu'en soit le genre !

Benoît Bissery, Marie Blanchet, Carla Duret

jeudi 17 novembre 2011

La production d'une Bd

Processus de création de la bande dessinée


La bande dessinée que nous appelons plus couramment la BD suit un processus de création bien précis. Cela demande beaucoup de temps, de travail, de patience et, avant tout du talent. Mais tout d’abord parlons des personnes qui la créent. Il y a trois possibilités :
- Un artiste complet qui est donc à la fois dessinateur et scénariste.
- Deux personnes distincts, l’une dessinatrice et l’autre scénariste.
- Toute une équipe, où plusieurs personnes travaillent sur un même art.

Bien que les étapes de création d’une BD dépendent des artistes et des œuvres, un cheminement général a lieu :

-Tout d’abord le scénariste doit réfléchir à une histoire, une idée générale dont il peut tirer de son imagination ou d’une œuvre existante. Cette action s’appelle synopsis.

-Passe juste après, la recherche du scénario qui consiste à découper précisément l’histoire qu’il a pensé, il doit décrire page par page et image par image l’histoire.




-Puis, le dessinateur intervient pour effectuer des recherches graphiques concernant chaque personnage et chaque élément du décor.
En parallèle il réfléchit à une mise en page (point de vue, le cadrage et la mise en place des cases dans la planche).


-Suite à cela, le dessinateur dessine au crayon à papier, en général sur une plus grande feuille que celle de fin. Cette étape qui prend beaucoup de temps s’appelle le crayonné.


-Ensuite vient une opération appelée « encrage » ou « mise au net » qui consiste à repasser le crayonné à l’encre afin que le trait soit bien précis et beau. De plus l’encrage est utilisé pour l’ajout des bulles (phylactères), des récitatifs (panneaux servant à donner des indications pour favoriser la compréhension) et des décors.
Une fois cette étape réalisée le dessin ne peut être modifié mais seulement quelques retouches peuvent être apportées.



-La mise en couleur apporte au dessin une ambiance, et met en valeur les éléments importants. Elle est faite à la main (aux pinceaux, feutres…). De nos jours la mise en couleur est faite par ordinateur le plus souvent. Mais cette étape n’est pas obligatoire car de plus en plus de BD commercialisées restent en noir et blanc.



-Le lettrage est l’étape consistant à placer les textes et les dialogues, dans les bulles prévus à l’avance, sur la planche.
-La dernière étape est l’impression chez le photograveur qui permet de combiner le tracé en noir, les dialogues et la planche coloriée.



Une fois la BD achevée l’auteur doit trouver une maison d’édition (ex :Marvel) intéressée par son projet afin de la commercialiser.
Le coût de fabrication d’une BD ce chiffre en plusieurs dizaines de million d’euros en France.

Vladislav Tarelkin, Matthieu Jean, Maximilien Hervé

Les Mangas.

DÉFINITION

Le terme "manga" n'est apparu qu'en 1814 sous la plume du peintre Hokusai Katsushika (1760-1849).
Composé de "man" (involontaire, amusant, distordu) et de "ga" (images peintes ou dessins). Donnant ainsi ces "dessins amusants" ou "images involontaires".
Au Japon, le terme "manga" désigne la bande dessinée au sens large.


ORIGINES

Le terme est devenu courant au debut du XIXeme siècle avec La grande vague de Kanagwa de Hokusai Katsushika qui fait connaitre ainsi le terme en Occident.
Le neuvième art fait partie intégrante de la culture nippone et rapporte au Japon 900millions d'euros par an (5milliards de francs).

Certes, des oeuvres plus anciennes que les manga actuels intégraient déjà du texte aux representations graphiques annonçant ce qui, des siècles plus tard, deviendrais la bande dessinnée.

*LES EMAKIMONO (appelés aussi "Makimono") existent à la période Heian (749-1192) et s'étend jusqu'à la période Kamakura (1192-1333).

*LES CHÔJÛ-GIGA sont exécutés au pinceau et sont apparus au XIeme siècle. Ils ont un contenu satirique qui s'apparente à celui des fables (mettent en scène des animeaux se livrant à des activités humaines)

*L'UKIYO (images du monde flottant) se developpe de la fin du XVIIeme siècle (1680) au milieu du XIXeme (1868) et désigne des gravures reproduites sur des blocs en bois de cerisier.


MANGAKA

Un mangaka est l'auteur d'un manga.
Un des plus connu mangaka est Osamu Tezuka (1928-1989), qui après avoir fini ses études de médecine en 1946, publie "La nouvelle île aux trésors".
L'auteur de mangas le plus prolifique de tous les temps a touché à tous les genres, de la science-fiction au Far-west en passant par le Japon médiéval.
Mais en 1951, dans un Japon encore sous le coup des deux bombes atomiques lancées par les Américains, il crée son héros mi-garçon mi-robot, Astro Boy. Grâce à ce personnage, il sera le premier à donner une tendance humaine à un robot. Astro Boy ne combattra jamais avec les humains. Il les protégera contre les robots qui leur veulent du mal.

Akira Toriyama
. Faut-il encore présenter sa quête sacrée"Dragon Ball""? Parodie contemporaine d'anciennes légendes chinoises, le scénario puise dans la science-fiction, le merveilleux et le kung-fu. On sortira une cassette vidéo dérivée mais de moindre qualité, "Dragon Ball Z".


LA TECHNIQUE

Au Japon, le sens de lecture est différent et s'applique aussi aux mangas. Le début est au verso du livre et on lit de droite à gauche et de haut en bas. Ce qui fait que, pour l'Europe et les Etats-Unis, les cases doivent être replacées et les bulles plus étirées ; ce n'est pas fait pour plaire à tous les dessinateurs. Aussi bien que depuis quelque temps, des collections nous imposent des mangas dans le plus pur style japonais.
Un reproche souvent fait aux téléfilms dérivés des mangas, c'est leur manque de finesse. On le doit d'abord au nombre d'images/secondes. qui sont au nombre de 5 im/sec tandis que l'on utilise généralement dans nos contrées, de 12 à 15 im/sec. Il y a aussi cette manie de réutiliser des plans qui se répètent fréquemment. Finalement c'est aussi dû à l'utilisation de longs gros plans sur les yeux du héros par exemple, pour souligner la tension ou la gêne.
Au Japon, la culture BD américaine et européenne n'est suivie qu'en feuilletons télévisés, ce qui est par ailleurs encore très rare.

Une seule chose disparaît pour la version occidentale, ce sont les onomatopées ( sons qui représentent une chose. Ex : "pang" pour un coup de fusil ) en Katakana ( le japonais utilise quatre sortes d'écritures, les idéogrammes, l'hiragana, le katakana et le romaji ).
Le Katakana est également utilisé pour l'écriture des chiffres, des noms et mots occidentaux. Ces onomatopées définissent le son de la pluie, la joie, le sucre tombant dans une tasse de thé ou la gêne par exemple. Une différence capitale par rapport aux BD européennes est le nombre important de grimaces effectuées par les personnages. Telles que bouches démesurées, yeux exorbités, narines fumantes, etc. Dans les mangas, une place est aussi réservée au silence. De nombreuses cases restent sans parole même dans un dialogue entre deux personnages. Ceci donne un sentiment de longueur et d'intensité à l'action qui se déroule.

Il existe un manga pour toutes les catégories de gens. Jeunes, vieux, adultes, hommes, femmes, adolescents, ... Il y en a des courts ( quelques cases où l'humour prédomine ), traitant de l'amour ( cheveux au vent, larmes et baisers ), de violence ( super-héros, sports, Science-fiction, Ninja, Samouraï, ... ) et pour adultes ( on ne peut montrer aucun organe en action au Japon, d'où l'utilisation de subterfuges par les auteurs : mécaniques, geyser ou autres tours qui gonflent. De plus, ces BD ont une forte tendance à la pédophilie et au sadisme ). Mais l'idée générale des mangas, c'est l'utilisation du mythe du self-made-man et cette image d'un Japon qui se veut occidental.


LE PRODUIT

Le Japon est le premier marché de la BD, ce marché en pleine expansion le rend détenteur de deux records, celui du nombre de titres publiés et de diversité de sujet. Les mangas y sont aussi un pur produit de consommation. Dans les revues, une histoire se lit entre deux stations de métro et est généralement jetée après lecture.

La mise en oeuvre d'un projet dépend d'une longue étude de marché, qui débute toujours par la publication de feuilletons dans la presse. Ce qui permet aux lecteurs, à l'aide de coupons réponses, de donner ses impressions. Si, celui-ci est favorable, on en exécute un tirage papier et par la suite, feuilletons télévisés, produits dérivés. La réussite est apportée par la diffusion d'un long métrage au cinéma. Il est aussi très rare qu'un dessinateur japonais donne les droits d'utilisation de ses personnages aux éditeurs. Ce qui les rend parfois très riches, mais aussi crée la disparition du héros en cas de décès du dessinateur.


Les Différents Types de Manga



Les revues de manga sont généralement destinées à une catégorie d'âge précise :

Kodomo (子供) : pour les jeunes enfants ;
- Shōjo (少女) : destinés aux jeunes filles adolescentes ;
- Magical girl (魔法少女) : Sous-genre du shōjo, désigne les manga mettant en scène des jeunes filles utilisant des pouvoirs surnaturels pour combattre le Mal ;
Romance : Sous-genre du shōjo, manga sentimental mettant en scène une jeune fille amoureuse d'un prince charmant, généralement des drames romantiques ;
Shōnen (少年) : pour les jeunes garçons adolescents;

- Nekketsu : Sous-genre du shōnen, le terme signifiant sang brûlant désigne les shōnen manga mettant en scène des héros exaltés défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi ;
- Pantsu : Sous-genre du shōnen, le terme anglais pants (culotte) prononcé à la japonaise désigne les shōnen manga mettant en scène un héros généralement pervers au milieu d'un univers féminin dans le cadre d'une comédie romantique ;

Josei (女性) pour les jeunes femmes et adultes.

;
- Shōjo-ai (少女愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre femmes
- Shōnen-ai (少年愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre hommes
- Yaoi (やおい) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sexuelle entre hommes. Les manga érotique et pornographique ne sont pas distingué lorsqu'on parle de yaoi.

Seinen (青年) : destinés aux jeunes hommes et adultes

- Ecchi (H ou エッチ) : Sous-genre du seinen et du seijin, manga érotique mais non pornographique ;
- Yuri (百合) : Sous-genre du seinen et du seijin, romance sexuelle entre femmes. Les manga érotique et pornographique ne sont pas distingué lorsqu'on parle de yuri.
- Redisu (レディース, Lady's) : pour les femmes adultes.
- Seijin (成人) : pour les hommes adultes.
On distingue aussi certains genres particuliers, la plupart du temps définissant le contexte de l'histoire ou son format :
- Gekiga (劇画) : manga dramatique des années 1960-70 ;
- Hentai (変態) : manga pornographique en général, la plupart du temps hétérosexuel ;
- Jidaimono (時代物) : manga historique ;
- Moé (萌え) : manga tourné vers un sentiment ou une affection fétichiste pour un personnage ;
- Shitei : manga de type humoristique pour petits et grands
- Suiri (推理) : policier, manga tourné vers le meurtre
- Yonkoma (四コマ) : manga en quatre cases (équivalent du comic strip), souvent humoristique.


Dans les pays francophones, seules cinq catégories sont couramment publiées :Shōjo, Shōnen, Seinen, Shitei et Hentai.


REBILLARD Maxime
MAILLET Charlotte
BEDEL Dylan
MONTEIRO Patrick

Tintin et Hergé

Hergé et Tintin
Georges Prosper Remi, mieux connu sous le nom de Hergé, né le 22 mai 1907 et mort le 3 mars 1983, était un des plus grands et des plus influents auteur belge de bande dessinée francophone d’Europe, notamment connu pour son œuvre qui fut son chef-d’œuvre , Les Aventures de Tintin. Lorsqu'il lui fallut trouver un nom d'artiste, Georges Remi inversa simplement ses initiales (G.R. –> R.G. –> Hergé). Il fut l’inventeur de « la ligne claire », technique graphique liée aux contraintes posées par les techniques d’imprimerie : contour noir systématique pour les personnages comme pour les décors, pas d’effet d’ombre et de lumière, des décors réalistes, régularité des cases et des bandes, et continuité des plans. Hergé fut l’objet de plusieurs polémiques à cause notamment de stéréotypes raciaux très présents dans ses premiers épisodes des aventures de Tintin avec des dessins parfois jugés racistes, ce qui entache sa réputation.
Hergé

Hergé ne connu pas la gloire dès le départ. Il fut à ces débuts dessinateur dans une revue scoute, puis en 1924, il entre au quotidien Le Petit Vingtième, pour débuter ensuite Les aventures de Tintin le 10 janvier 1929. Hergé fut confronté à sa direction, profondément anticommuniste, qui décida d’envoyer Tintin le héros de sa bande dessinée, et son fidele chien Milou, en Russie soviétique en s’inspirant du livre Moscou sans voiles de Joseph Douillet. A partir de là les traits de Tintin s’affirment, deviennent plus précis pour ensuite devenir le héros tel qui l’est aujourd’hui. L’album Tintin aux Pays des Soviets s’est vendu alors à 5000 exemplaires à l’époque.
( extrait Tintin au pays des Soviets )
Hergé va aussi illustrer des journaux, romans, cartes de publicités. Il crée ensuite d’autres bandes dessinées comme Les Exploits de Quick et Flupke (1930) ou Les aventures de Jo, Zette et Jocko (1934). Il poursuit tout de même Tintin s’apercevant du succès grandissant du reporter. En effet, le Petit Vingtième double, puis triple, et enfin sextuple son tirage chaque fois ou parait les aventures de Tintin. Hergé va alors poursuivre son œuvre en envoyant Tintin en Afrique, au Congo, en tenue coloniale, qui aura lui aussi un grand succès au Petit Vingtième. Il s'agissait de faire l'éloge d'une colonie qui n'attirait aucun Belge à l’époque. Il va ensuite continuer sa route en envoyant Tintin en aux Etats-Unis, milieu qu’il apprécie particulièrement. D’abord nommé « Aventures de Tintin, reporter à Chicago » dans le Petit Vingtième, il deviendra ensuite Tintin en Amérique. Pour la première fois, l’artiste intègre un personnage réel dans son récit : Alcapone. Fin 1931, Hergé signe un contrat avec l’éditeur Casterman pour avoir le privilège d’éditer tous ses albums en français. Il poursuit ainsi son aventure en Egypte. Dans les premières planches des « Aventures de Tintin, reporter en Orient » (version ancienne des Cigares du pharaon), pour la première fois Hergé va créer une aventure qui prendra une forme de roman policier avec ce « mystère » caractéristique. Il y a des disparitions, des sociétés secrètes, des énigmes, le « génie du mal »…
(extrait Tintin et les cigares du pharaon )

Jusqu’ à lors Hergé ne prenait pas réellement au sérieux les aventures de Tintin, il se documentait très peu, pour plutôt se fier aux préjugés dont il se nourrissait du milieu bourgeois dans lequel il vivait. Il le disait lui-même :
« C'était réellement du travail à la petite semaine. Je ne considérais pas cela comme un véritable travail, mais comme un jeu, comme une farce. Tintin était un jeu pour moi jusqu'au Lotus bleu. »
— Interview d'Hergé
Effectivement, en 1934, Hergé annonce à la rédaction du Petit Vingtième qu’il voudrait poursuivre son aventure en Chine avec Le Lotus bleu. Il fit alors la rencontre d’un jeune étudiant chinois Tchang Tchong-Jen (1907-1998) qui fut pour lui un véritable bouleversement. Tchang va lui montrer une tout autre facette de la Chine qui va changer complètement la vision du monde et particulièrement de la Chine pour ne plus se soumettre aux préjugés de l’époque sur les « jaunes ». Il se persuade alors de l'importance d'un scénario logique, solidement construit, bien étudié et de la nécessité de se documenter :
« C'est à partir de ce moment-là que je me suis mis à rechercher de la documentation, à m'intéresser vraiment aux gens et aux pays vers lesquels j'envoyais Tintin, par souci d'honnêteté vis-à-vis des lecteurs qui me lisaient. »
— Interview d'Hergé
Cette 5ème œuvre est l’une des plus engagée de sa carrière, pour la première fois Hergé y associe un message politique. L’histoire se déroule dans les années 30-40 lorsque le Japon colonise une des provinces de Chine pour développer son économie. Le Lotus bleu eu un véritable succès en Chine car Hergé prend position en faveur du peuple chinois. Hergé est alors invité par l'épouse de Chiang Kai-Shek (homme politique qui fut président de la « première république chinoise ») à se rendre en Chine.
(Extrait Lotus bleu)

Mais la guerre imminente en Europe empêchera son voyage. Le 10 mai 1940 la Belgique est envahie par les Allemands. Le Petit Vingtième disparait ainsi que Tintin au pays de l’or noir qui était alors en cours de parution, va s’interrompre pour huit ans. Il va tout de même continuer la parution d’un autre épisode, Le crabe aux pinces d’or qui parait dans le journal Le soir. C’était un journal contrôlé par les Allemands , ce qui entacha aussi la réputation d’Hergé pour avoir « collaboré ». En 1942 Casterman demande à Hergé d’adapter progressivement tout ses précédents épisodes pour publier de nouveaux albums standardisés en couleur.
Après la guerre, lors de la libération Hergé arrête de publier dans le journal Le soir. Le magazine Tintin, nouvel hebdomadaire crée par un ancien résistant, publie son premier épisode en 1946 le 26 septembre. Hergé, pour son nouvel épisode qu’il envisage, On a marché sur la Lune, crée les studios « Hergé » en 1950 avec des collaborateurs pour pouvoir faire un travail technique réaliste en se documentant pour un résultat à la hauteur des demandes des lecteurs. Tintin connaît alors un succès phénoménal qui attire la publicité.
( extrait On a marché sur la Lune )
Dans les années 50, Hergé connu un periode difficile à cause d’une maladie qui le cloua au lit à l’hôpital pendant 18 mois. Il subit aussi une dépression qui influencera la série, notamment Tintin au Tibet, mené à son terme malgré son état. Hergé parlait de ses cauchemars «tous blanc » qu’on a l’impression de retrouver dans les paysages neigeux des montagnes du Tibet dans cet épisode.

(Extrait Tintin au Tibet)

Tintin au Tibet (1959) et Les Bijoux de la Castafiore (1962) sont considérés comme les chefs-d’œuvre de leur auteur. En revanche Tintin et les Picaros (1974), dernier ouvrage achevé, fut un peu moins convaincant pour les fans à cause de l’échange des éternels pantalons de golf bruns pour des jeans. Hergé a sans doute voulu suivre l’air du temps.
Dans les années 70, L’auteur va être propulsé sur le devant de la scène. Il reçoit de nombreux hommages et de décoration, va être reçu en 1973 par le gouvernement de Tchang Kaï-chek pour avoir soutenu la cause chinoise et trois ans plus tard, peu avant sa mort et après 42 ans de séparation, il retrouva la trace de son ami Tchang et le rencontra enfin en 1981 alors qu’il le croyait mort.
Un peu plus tard, l’un des plus grands artiste contemporains meurt en 1983 d’une leucémie. La mort d'Hergé fait alors la une des journaux du monde entier. Le récit sur lequel il travaillait alors, Tintin et l'Alph-art, est publié à titre posthume, inachevé, à l'état d'esquisses. Plusieurs fans ont tenté de poursuivre cet épisode notamment Yves Rodier, dont l’Alph-Art est très apprécié des tintinophiles. Un des ancien collaborateurs d’Hergé fut même très impressionné du travail de ce dessinateur débutant.
Les aventures de Tintin se sont vendu a plus de 200 millions d'albums, traduits dans une centaine de langues. Aujourd'hui, l'œuvre d'Hergé est gérée par sa veuve Fanny Rodwell via la société Moulinsart et la Fondation Hergé.


D'autres videos :

Thomas Chopitel, Boris Triomphe
LES GARNEMENTS
Les garnements sont des enfants infernaux, turbulents et insupporbles.
Comparaison entre Tom-Tom et Nana et Max und Moritz
Max un Moritz sont les personnages d’une bande dessiné de Wilhelm Busch composée d’un seul tome. Sa date de parution est le 4 avril 1865. Cette BD raconte l’histoire de deux petits insupportables garnements qui s’amusent à jouer toutes sortes de tours aux habitants du village afin de se divertir.
Tom-tom et Nana est une série de bande dessinée en 34 tomes créé en 1977 par Jacqueline Cohen pour les textes et Bernadette Després pour les dessins. Elle met en scène la famille Dubouchon, responsable d’un petit restaurant de province et plus particulièrement des deux derniers de la famille Tom-tom et Nana. Ce sont deux frères et sœurs infernaux qui eux aussi se lient pour jouer des tours à leur entourage.
A part le fait que les héros des 2 BD passent leur temps à faire des bêtises, elles ont aussi quelques similitudes comme par exemple le choix des personnages : Tom-tom et Nana comme Max und Moritz sont deux binômes d’enfants mixtes d’un peu près le même âge (bien que Tom-tom soit un peu plus âgé que Nana). Mais aussi pour le choix du registre car elles sont toutes les destinées à faire rire plutôt de jeunes lecteurs
Mais de grosses différences séparent aussi ces deux recueils, La différence primordiale est l’époque de création de ses œuvres. Les conditions de vie des gens et des idéos de l’époque ayant beaucoup changé de 1865 à 1977.Cela se ressent notamment dans la façon dont ce comporte les adultes envers les enfants et vice-versa.
Dans le tome de fin de Max und Moritz, les adultes sont injustes voir cruels avec les deux garnements en les tuant à l’aide des roues d’un moulin ou ils finiront broyer pour les punirent de leurs actes infantiles. Cela révèle beaucoup de la façon de penser des gens à l’époque qui était désireux de donner une moralité à tous nos faits et gestes.
Contrairement à cela Tom-tom et Nana reçoivent seulement de petites punitions comme se faire priver de sortie, se faire confisquer des objets, être priver de dîner… On peut donc s’apercevoir du grand changement de mentalité des adultes envers les enfants et donc d’une baisse de la sévérité.
Max und Moritz et Tom-tom et Nana se différencie aussi par leur nombre d’aventures : La bd allemande se compose de sept planches parues représentant chacune d’elle une bêtise regroupées ensuite dans un recueil. Alors que la bd dessinée française se compose, elle de 34 tomes, elle plusieurs mini-histoire d’une dizaines de pages ou il peut se passer plus d’une bêtise.
D’un aspect plus graphique, on peut se rendre compte qu’à l’époque de Max und Moritz les bulles n’existaient pas encore et les personnages ne parlaient pas entre eux, la bande dessiné en couleur venant tout juste d’être créées. Les textes étaient donc écrits en bas de l’image sous forme de vers. La bande dessinées n’est pas composés de cases mais plutôt de carré symétriques qui se suivent.
Les tomes de Tom-tom et Nana, eux sont écrits d’une façon plus proche de nos habitudes, c'est-à-dire sous formes de bulles et d’onomatopées : les personnages discutent, échangent des avis, se disputent, font des bruits.. Enfin on se rend compte que les planches se composent de cases de tailles différentes qui s’adapte au format utile à l’auteur pour représenter la scène qui est en train de se passer.


Présentation


Le logo culte de Fluide Glacial





Fluide glacial est un magazine de bande déssinnée française humoristique, fondé le 1 avril 1995 par Marcel Gotlib, Alexis et Jacques Diament.


Fluide glacial est un mensuel de bande dessinnée humoristiques où l'humour en question est généralement bon enfant, libéré sans être provocateur, libertaire sans être forcément politique, mais aussi décalé. Les bandes ont été publiées en noir et blanc depuis la création du magazine. Ce n'est que fin 2003 (n° 328) que des planches en couleurs sont apparues.


En plus des bandes dessinées, le magazine édite des articles culturels, biographies d'auteurs, nouvelles et récits. Aucune publicité n'y apparaît, sinon pour le magazine.


Le numéro 1 de Fluide Glacial parait en mai 1975. Le journal a 52 pages dans un format 22 sur 28,5cm,toutes en noir et blanc (sauf sur la couverture et la 4 page de couverture.) Il est vendu 7 francs (environ 1 euro) Gotlib est l'auteur de la majorité des pages du numéro,y compris les publicités

Le premier numéro de fluide glacial



Le succès de fluide glacial à partir de 2003 avec des ventes de qui restent assez importante, s'élevant en moyenne à 55 000 exemplaires en kiosques auxquelles s'ajoutent 15 000 abonnés


Au fil du temps fluide glacial connu de nombreux rédacteur en chef : Jacque Diament (1975) ; Jean-Christophe Delpierre(1990) , Ronan Lancelot(2000) ; Albert Algout(2003), Thierry Tinlot (2005) et enfin Christophe Goffette actuellement.


Ci-contre La période 1975-1995 est retracée dans le livre de Jacques Diament "Fluide Glacial, Gotlib...et moi"


Fluide Glacial fait partie des magazines issus de l'émergence de la bande dessinée pour adulte dans les années 1970. À l'époque, l'esprit libertaire de mai 1968 pousse une génération d'auteurs à sortir des contraintes imposées par la bande dessinée pour la jeunesse4. Au bout de dix numéros, Gotlib quitte le journal et part fonder un nouveau magazine avec son ami d'enfance Jacques Diament (les 2 fondateurs de fluide glacial)


Le magazine devient vite mensuel. Deux ans après la création du journal, l'un de ses fondateurs, Alexis, meurt. De 1975 à 1990, plusieurs séries devenues emblématiques de Fluide Glacial voient le jour tels que les bidochon de Binet, Superdupont deLob et Gotlib, Jean-Claude Tergal de Tronchet ect..


Le journal eut quelques problème avec la justice notamment lors de la parution du n°162 montrant Soeur Marie-Thérèse des Batignolles avec une poupée gonflable de Jésus ou un militant d'extrême-droite Bernard D'Anthony attaque le journal mais perd le procès. Le numéros qui aura valut la palainte de Bernard D'Anthony


Au fils du temps de nombreux contribuant quitte le journal ou meurt


En 2005 Fluide Glacial comptait pas moins de 120 auteurs ayant laissé une trace dans ce magazine. Voilà quelques un de ces auteurs :Gotlib; Alexis, Franquin, Coucho, Binet, Edika; Lelong; Blutch Hugot et bien d'autre encore.

le dernier numéro datant du 15 décembre 2011



Lucas Depoix; Robin Guichard, Ugo Papolla

Les super héros dans la BD.

Tout d'abord nous allons définir ce qu'est un super héros ,puis nous allons remonter dans le passé pour découvrir l'origine des super héros, ainsi que le premier éditeur des comics. nous allons, par la suite faire ressortir les points forts qui font que les super héros ont été apprécié et le sont toujours. Et pour finir nous citerons quelques exemples des super héros les plus connus de marvel.

I QU'EST CE QU'UN SUPER HEROS.
Un super-héros c'est d'abord un costume, une apparence, une reconnaissance sociale.Si nous allons faire notre "boulot de super-héros" dans un costume de tous les jours, ça ne fonctionne pas. Un super-héros doit être identifiable tout de suite, il faut que l'on puisse se dire: "Ah! Ouais! Lui, c'est un super-héros!" ou "Lui, c'est le méchant." Et donc c'est la dissemblance par rapport aux autres personnes de la société qui signe le super-héros !Les super-pouvoirs cela vient en second. Certes à l'esprit plutôt habile et rusé et doué d'une force physique importante mais il reste un homme comme on en croise tous les jours dans la rue sans lui prêter plus d'attention que ça.. Par contre, tu lui mets ses oreilles pointues, sa cape, et là: Super-héros!!!!.

II L'ORIGINE DES SUPER HEROS
Le superhéros au sens le plus communément admis apparait dans les années 1930 dans la bande dessinée américaine, dans les comic strip considère le Fantôme (vu en classe) apparus respectivement en 1935 et 1936, comme des précurseurs immédiats. Superman, apparu en juin 1938 dans le n°1 d'Action comics - édité par DC COMICS-, est considéré comme le premier super-héros au sens moderne du terme. Son apparition est considéré comme marquant le début de l'age d'or des comics. Superman, créé parJerry Siegel , présente l'ensemble des caractéristiques communément associées au super-héros. Son origine extraterrestre lui vaut de posséder tout un éventail de super-pouvoirs : force physique colossale, capacité à voler, rapidité extraordinaire...; il mène une vie de journaliste sous l'identité de Clark Kent, et le grand public ignore que Clark Kent est Superman, quand Clark Kent passe à l'action en tant que Superman, il revêt un costume rouge et bleu orné sur le torse d'un grand « S », ainsi qu'une cape, tenue qu'il abandonne momentanément quand il redevient Clark Kent.

III LES POINTS FORT DES SUPER HEROS
Les points fort des super hérs sont ce qui leur est arrivé dans le passé ,leur aventure à chacun des épisodes fort en sensation très aimé ,envoutant pour le lecteur.
Leurs forces hors du commun est enviée par les lecteurs qui s'identifient aux héros.
Et souvent les comics ont bercé l'enfance de la plupart des lecteurs.

IV LES SUPER HEROS LES PLUS CONNUS DE MARVEL
On peut distinguer parmi les super-héros Marvel plusieurs catégories :
Les mutants, dotés de pouvoirs en raison d'une mutation de leur ADN, comme le Professeur Xavier, Cyclope. Ils sont pour la plupart membres des X-Men ou de leurs groupes dérivés, comme X-Force.
Les héros plus classiques dotés de pouvoirs par accident ou sous l'effet d'autres facteurs externes : Hulk, Captain America, Spider-Man, Rapido, Les Quatre Fantastiques,Superman
Alantes, les Éternels, les Inhumains ou les dieux des panthéons grec, nordique, égyptien. Le plus célèbre représentant de ces derniers est Thor.
D'autres ne disposent d'aucun pouvoir surhumain, mais sont équipés d'armes ou d'outils qui leur permettent d'accomplir des prouesses : Iron Man, Œil de Faucon,Batman, Green Lantern.

mercredi 16 novembre 2011

La BD Fantastique




L'infinité de possibilités de la BD fantastique la différencie des autres genres de cet art. C'est un environnement adapter pour le développement imaginatif de part les possibilités de mise en page, de couleurs, de plan et d'effets accorder par la BD. Ce genre se décline dans un grand éventail de genre, allant de l'horreur à la poésie. Du côté historique, c'est en Amérique du Nord qu'il faut aller chercher les origines du fantastique avec Windsor McCay et son bien connu Little Nemo et Herriman avec Krazyt Kat. De l'autre côté de l'océan Atlantique, le genre est apparu avec notre célèbre Adèle Blanc-Sec de Tardi. Du milieu poétique ressort Philémon de Fred où son personnage progresse dans un océan ou les îles forment des lettres. Schuiten et Peeters, avec Cités Obscures, mettent en scène un fantastique proche de la fantaisie. Encore plus proche de la fantaisie, Liberge avec Tonnerre Rampant et Le Dernier Marduk créé des histoires parlant d'esprits qui influencent sur le tangible. Toujours sous l'autorité des esprits, Nicolas Eymerich de Zentner et Sala nous plonge dans l'obscurité et la noirceur du genre fantastique. Certains jeunes auteurs pose leur pied sur le devant de la scène et rencontre eux aussi le succès comme Dufaux et Marini avec Rapaces qui eux on utilisé les vampires pour inventer une histoire où deux castes de ces belles créatures ténébreuses sont en conflits et créent des dégâts dans le monde des humains ... enfin plus que d'habitude. En conclusion, le fantastique est quasiment indéfinissable tant il s'étend sur une large panoplie de sous-genre. Le gros point commun à tout cela est que c'est l'imagination qui est et restera au commande tout en pouvant se développer sur les spécificités de la BD.
By Alan Barzic and Adrien Deschenau !!!

mercredi 9 novembre 2011

La BD et le cinéma

Introduction : Petite histoire des adaptations

Les adaptations des BD au cinéma ont commencé par des "films live" (c'est à dire . . . ) avec "La famille Illico" en 1915 A l'époque on n'adapte que les comics strip, le plus souvent en dessin-animé. Lorsqu'on en tire des films, ce ne sont que des petits budgets. Il faut attendre le début des années 80, aux Etats-Unis, pour que les bandes-dessinées se mettent à être adaptées en véritables films (Superman et Flash Gordon par Richard Lester...). Mais c'est Tim Burton avec Batman, fin 1980, qui permet une avancée dans le genre en crédibilisant les super-héros. Au cours des années 90, les effets spéciaux numériques connaissent un net progrès, ce qui donne une plus grande qualité au film. Ce progrès est international, en touchant autant les USA que l'Europe.

I. De la bande-déssiné au cinéma

On adapte beaucoup plus fréquemment une BD au cinéma que l'inverse, ce qui est dû au fait que le visé est plus large. On peut aussi noter que les bénéfices réalisées sont plus gros grâce aux achats des DVD.
Il y a des différences notables entre les adaptations américaines et franco-belges. Aux US, ces films concernent surtout les super-héros, dont les deux plus grandes compagnie de productions sont Marvel studios (avec les éditions Marvel_Spiderman, X-men) et Warner Bros (avec les éditions Dc comics_Superman, Batman).
L'importance de ce genre cinématographique aux USA s'illustre à travers le budget (185 000 000 dollars pour le Batman, The Dark Knight: le chevalier noir), le choix des acteurs, la publicité à travers le monde et même le fait qu'il y ait de boîtes de production consacrées aux adaptations. Les films sont réalistes, les personnages, bien qu'ils soient dotés de super-pouvoirs, ressemblent à tous le monde et le ton des films est pour la plupart sérieux.

Chez les franco-belges, les adaptations sont humoristiques, les personnages sont irréalistes et déformés. Les bandes dessinées françaises et belges n'ont pas souvent réussi à apparaître au grand écran, mais on les voit beaucoup à la télévision. Le nombre de bd non-humoristique, qui pourraient être réalisé sans exagérations et être exporté, reste faible.On peut cependant faire exception pour Tintin, adapté par Steven Spielberg après une myriades de dessins-animés télévisés.
En France, les adaptations sont faites par des réalisateurs seuls et avec un budgets non pas modestes mais beaucoup moins important (27 000 000 euros pour Lucky Luke, soit environ 37 000 000 dollars). Néanmoins, il y a eu beaucoup de grands succès, comme Lucky Luke, Les Daltons ou Adele Blanc-Sec, mais les recettes sont bien moins importantes qu'aux Etats-Unis (210 000 000 euros de bénéfices pour Astérix et Obélix : mission Cléopatre contre 891 000 000 dollars pour Spider-man 3 dans le monde) puisque les films ne sont presque pas exportés, voire pas du tout (ce qui est peut être dû à la différence des humours suivant les pays).
Le travail d'adaptation d'une Bd au cinéma est un travail "mâché" comme dirais Luc Besson c'est comme "ouvrir le frigidaire rempli d’ingrédients, et vous mettre à cuisiner". Cela laisse deux options : faire un film avec des acteurs ou un dessin-animé (ou même en motion capture pour Tintin). Cependant, Frank Miller a innové avec Sin City en réalisant un film en noir et blanc avec quelques couleurs qui ressortaient, par contraste (par exemple le rouge du sang), comme dans la BD originale.


II. Du cinéma à la BD.

Il est beaucoup moins fréquent de voir le cinéma adapté en bande-dessinée, pour des raisons qui sont en grandes parties commerciales (l’inverse rapporte plus, car les films visent un public bien plus large que la BD). Cependant, il arrive d’en voir : par exemple, tous les films Disney, très fréquemment adaptés dans ce sens ; Star Wars, mis sur papier par Dark Horse Comics, qui est surtout célèbre pour tiré des films à succès de ses bandes-dessinées et par Marvel Comics.
Cela reste tout de même un phénomène assez rare. On adapte plus volontiers des dessins animés, car on vend mieux la BD pour le jeune public (qui la préfère souvent aux romans, trop difficiles à lire pour eux).



Saki Hosokawa, Kellyne Burlaud-Rousselon

Le Joker

PRESENTATION DU PERSONNAGE
Le Joker est un personnage de fiction et l’ennemi juré de Batman. Crée par Bill Finger, Bob Kane et Jerry Robinson d’après la carte "Joker" du jeu de carte traditionnel, le personnage apparût pour la première fois dans le tout premier numéro de Batman durant le printemps 1940. Contrairement à beaucoup de super-vilains de l’univers Batman, le Joker, lui, sera placé sur le devant de la scène dès ses premières apparitions et reste à ce jour (soit presque 70 ans plus tard) le super-vilain le plus dévoué et le plus acharné à détruire Batman. Il est considéré par de nombreux fans, magasines et spécialistes comme le plus grand vilain de l'histoire n'ayant jamais existé sur Terre devant d’autres super-vilains comme le Dr Doom (numéro 4), Lex Luthor (numéro 8) ou encore Magneto (numéro 17) ou devant d’autres méchants incontournables d’autres univers comme le Sénateur Palpatine de l’univers Star Wars (numéro 3), Freddy Krueger de la série de film « A Nightmare on Elm Street » (numéro 14) ou encore Boo de l’univers Dragon Ball Z (numéro 40) selon le classement effectué par Wizard.

Pouvoirs/Capacités
Grandes connaissances dans les sciences chimiques et les arts. Il a la capacité également d’être immunisé contre de nombreux poisons et notamment ceux de "Poison Ivy" et de "l’Epouvantail" (cf : univers Batman). Manipulateur et très intelligent, il est plus doué pour échafauder des plans que pour le combat au corps à corps où toute sa force se résume à l’utilisation sournoise de gadgets. Ceci mis à part, il n’a aucun talent proprement dit pour le combat si ce n’est dans la série "The Batman" où le Joker est un véritable as de la voltige, nullement caractéristique du personnage des comics.

Equipements/Gadgets

L
e Joker possède une multitude d’équipements qu’il utilise fréquemment. Ceux-ci pourraient être divisés en deux catégories : ceux destinés à faire rire ou peu de mal et ceux destinés à faire du mal ou à tuer. Ainsi dans la première catégorie nous avons notamment un pistolet BANG, un pistolet coup de poing, un faux œil qui fait sortir de la fumée, un faux dentier, un microphone imitant sa voix, une fausse main,… Dans la deuxième catégorie, nous avons l’acide sortant de sa fleur, des armes de toute sortes (souvent des petits calibres cela dit), un pistolet au canon trèèèèès long, des canifs, une main électrifiée, son gaz hilarant ou "hilarex" selon les versions,… Notons aussi, qu’il a en plus d’Harley Quinn et de ses sbires, deux hyènes qui l’accompagnent fréquemment.

Points Faibles

Cherche plus souvent à se divertir qu’à faire du mal, n’allant ainsi pas toujours au bout de ce qu’il entreprend. Il a aussi la manie d’embaucher des abrutis pour l’aider qui ne sont jamais capables de l’épauler correctement.


DANS LES COMICS
Le Joker est un personnage unique en son genre car extrêmement difficile à cerner, que ce soit pour Batman ou pour ses nombreux fans. C’est avant tout l’un des plus grands maîtres du crime au monde avec des buts et des envies changeant énormément d’une série de comics à l’autre d’une part et à l’intérieur d’un même comics d’autre part. Néanmoins, la vision générale que se fait le monde du Joker est avant tout celle d’un homme très perturbé mais à la raison intacte, il agit suivant sa propre logique. Ce qui le différentie des autres personnages est donc avant tout cette logique qui n’est pas commune voir qui n’est compréhensible que par le Joker lui-même, ce qui rend le personnage si intéressant finalement mais surtout aussi dangereux. Par exemple, on notera que de manière générale, le Joker souhaite avant tout rire, s'amuser et voir le monde crever à ses pieds. Avoir une vie normale ne l’intéresse pas, avoir des sentiments humains non plus (par exemple le faux amour qu’il entretient avec Harley Quinn et sur lequel nous reviendrons plus tard) et encore moins l’argent. Souvent au premier rang face à Batman, il est directement responsable des plus grandes tragédies liées à Batman comme la paralysie et le viol de Barbara "Batgirl" Gordon (The Killing Joke) ou encore la mort de Jason Todd, le deuxième Robin, d’une balle en pleine tête (A Death in the Family).


Comme son caractère, son origine est elle aussi aussi discutable. Cependant, à nouveau, une version sort du lot dira-t-on. Ce serait un homme dont l’identité est inconnue, qui serait tombé dans une cuve d’acide vert et qui en serait ressorti transformé à la fois Physiquement et mentalement . Physiquement par une déformation des lèvres, une peau blanchâtre et une chevelure verte le tout lui donnant une apparence ressemblant à celle d’un clown et mentalement de part le fait qu’il n’agirait dès lors uniquement dans le but d’assouvir ses désirs qui sont dans la plupart du temps : rire. Cependant il existe une multitude d’autres versions. Le Joker ne se souvient pas lui-même de ce qui lui est arrivé et explique à ce sujet d’ailleurs dans The Killing Joke : “Des fois je m’en souviens d’une certaine manière et des fois d’une autre… si je veux avoir un passé, je préfère l’avoir avec de multiples choix ! “.
DC comics numéro 168 est le comic qui évoquera son origine en premier. Il serait donc là un scientifique qui, déguisé en un criminel nommé Red Hood, souhaitait voler son employeur mais qui tomba dans une cuve d’acide après avoir rencontré Batman. Dans Killing Joke et dans Who’s who in the DC Universe, l’origine de son personnage est beaucoup plus dramatique. Ici, l’homme en question (là non plus on ne sait pas son nom) quitte son travail pour tenter une carrière de one man show mais qui se soldera malheureusement par un fiasco au moment où sa femme enceinte avait le plus besoin de lui. S’opposent alors deux points de vue, celui de Jeannine, sa femme, qui l’aime sincèrement, croit en lui et qui est heureuse de ce qu’il est devenu, d’être à ses côtés, qui rigole de ses blagues de bon cœur et qui finalement, souhaite uniquement vivre aux côtés de celui qu’elle aime, argent ou pas. Et celui du futur Joker, ne voyant pas le bout du tunnel, se considérant comme un moins que rien, souhaitant tout faire pour sa famille, la mettre à l’abri du besoin mais échouant lamentablement. Désespéré, il accepte l’offre de deux criminels qui lui font miroiter milles et une choses pour lui et sa famille. Il doit alors, à leurs côtés, cambrioler son ancien employeur. Entre temps, la police, sans tact aucun, annonce le décès de sa femme. L’homme alors, ne trouve plus de raison de continuer le plan proposé par les criminels mais ceux-ci l’obligent et lui font mettre le costume de Red Hood. Un costume plutôt ridicule qui a pour unique but de faire croire aux policiers qu’il est le chef et que les autres ne sont que ses sbires (histoire de ne pas tout se prendre sur la gueule s’ils se font choper). La suite reste la même, Batman intervient et Red Hood tombe dans l’acide. La chute, l’acide et la mort de sa femme faisant naître le personnage que nous connaissons sous le nom de Joker.
Cette version, la préférée des fans le plus souvent, place ici le personnage en tant que victime désespérée et prête à tout pour mettre à l’abris du besoin sa femme enceinte incitant le lecteur à avoir une certaine compassion et à voir le Joker d’un tout nouveau regard. Dans Batman: Gotham Knights numéro 50 à 55, la version est la même à part sur deux points : sa femme a été kidnappée et tuée par les criminels et le Joker avant l’accident s’appelait Jack. Dans Batman Confidential numéro 7 à 12, il n’y a pas de Red Hood mais pour le reste pas grand-chose ne change. L’homme en question, également nommé Jack ici, se prend un "Batarang" qui lui défigura le visage et les toxines présentes dans l’entrepôt achevèrent la transformation.
Dans sa première apparition, le Joker n’était rien d’autre qu’un tueur détraqué ayant tiré son apparence depuis la carte Joker du jeu de carte et voué à mourir dès sa seconde apparition. C’était sans compter sur l’éditeur de l’époque, Whitney Ellsworth qui s’y opposa farouchement et demanda à l’équipe de rectifier le tir et d’épargner le Joker. Ainsi, à chaque fois que le Batman croyait en avoir fini avec le Joker, on ne retrouvait jamais le corps de ce dernier. Mais à nouveau le personnage aura eu des problèmes de par la censure notamment des années 50-60 sur les comics obligeant les éditeurs à faire attention avec ce qu’ils faisaient du personnage du Joker avant de le faire totalement disparaître en 1964. Il ne reviendra qu’en 1973, dans le numéro 251 de Batman The Joker's Five Way Revenge où, fidèle à lui-même, il tua des gens au hasard, sur des coups de têtes tout en prenant plaisir à retrouver Batman et de continuer leurs bras de fer mentaux. Après plusieurs séries où il était l’élément central, sa personnalité se développe beaucoup plus faisant se rapprocher le Joker de celui que nous connaissons actuellement à travers deux comics quasi incontournables dans le milieu : A Death in the Family et The Killing Joke, tous deux parus en 1988.
Le Joker tua des innocents dès sa première apparition selon un raisonnement qui lui est propre et que personne d'autre ne peut comprendre.
Dans The Killing Joke, il tire sur Barbara Gordon (Batgirl) la rendant ainsi paraplégique avant de la violer et de prendre des photos de lui en action. Il torture ensuite le Commissaire Gordon tout en lui soumettant les photos. Son but : prouver que tout le monde peut devenir aussi fou que lui après une et une seule mauvaise journée. Malheureusement pour lui, Batman réussit à reprendre le dessus et le commissaire n’a pas perdu la raison. Le Chevalier Noir tente alors de raisonner le Joker et ajoute qu’il peut l’aider s’il le désire, qu’ils ne sont pas obligés de combattre jusqu’à la mort. Celui-ci après une VRAIE réflexion répond tout aussi sérieusement qu'il est trop tard pour lui, beaucoup trop tard. Et, fidèle à lui-même après ce passage où il s’était réellement ouvert à Batman, sans coup fourré ou arrière pensée, il se replonge dans son personnage en ajoutant après ceci : Tu sais, c’est marrant cette situation, ça me rappelle une blague ahahahah. Le Joker reprend le dessus et à ma connaissance ne s’ouvrira plus jamais de la sorte. Le livre se conclut sur le Joker racontant une blague qui est supposé donner son effet maximum aux personnes qui lui ressemblent et qui, comme lui, ont eu eux aussi vécus une mauvaise journée qui a fait basculer leur vie, leur destin. Le Joker la termine et ne peut s’empêcher de rire suivit des rires… de Batman. Et puisque Batman rigole de bon cœur également à cette blague, cela voudrait dire que lui aussi, un jour, a eu une mauvaise journée qui fit basculer sa vie, le tout donnant l’impression que Batman et le ne sont pas si différents sauf que l’un, après sa mauvaise journée a décidé de détruire le monde et l’autre, de le sauver. Dans A Death in the Family, il tue Jason Todd, le second Robin, après que les fans ait voté dans ce sens, en le battant à mort puis en laissant enfermé dans un hangar sur le point d’exploser, le tout donnant encore plus de monstruosité et d’importance à l’ennemi juré du justicier.
Plus tard, dans Made Love, le Joker rencontre sa future complice en la personne d'Harleen Quinzel à l'asile d'Arkham . Ce dernier se voit obliger de voir fréquemment cette psy s’il veut éviter la peine capitale. Le Joker raconte alors toute l’histoire sur sa vie : son père qui abuse de lui et sa mère qui l’abandonne trop tôt. La jeune femme tombe dans le panneau en plus de tomber amoureuse du dangereux psychopathe et de l’aider à s’échapper des dizaines de fois avant de se faire coincer et de prendre la fuite avec lui, sous le pseudo d’Harley Quinn. Ensuite, dans No Man’s Land, il tue Sarah Essen Gordon, la deuxième femme du commissaire avant de se moquer de sa fille en chaise roulante. Ici, il est arrêté par Power Girl et Black Cannary des Birds of Prey avant qu’il ne fasse péter Manhattan. Le livre Last Laugh de son côté, nous présente un Joker convaincu qu’il est sur le point de mourir et décide de finir « en beauté » en mettant sur place un crime historique ; infecter la Terre entière. Il attaque une prison et transforme les super-vilains qui s’y trouvent pour les avoir sous son contrôle par l’intermédiaire d’un tout nouveau produit. Lex Luthor, président des Etats-Unis, lui déclare alors ouvertement la guerre. Pendant ce temps, Black Canary découvre que le docteur qui s’était occupé du scanner du Joker avait falsifié le tout pour que celui-ci croie qu’il ait une tumeur. De son côté, Harley Quinn qui comprend que le mariage avec elle n’était pas dans les projets de son « Biquet », le trahit en aidant les héros à fabriquer un antidote faisant retrouver leurs apparences normales aux super-vilains contaminés. Mais, furieux d’apprendre à tord que Killer Croc a manger Robin suite à sa folie, Nightwing cogne le Joker jusqu’à la mort. C’est Batman qui lui sauve la mise en ressuscitant le Joker et lavant ainsi les mains de son ancien protégé. Dans Emperor Joker, ce dernier vole les pouvoirs de Mr Mxyzptlk et refaçonne entièrement le monde et s’y amuse ensuite de différentes manières en tuant par exemple Lex Luthor encore et encore, en bouffant tous les chinois. Le Joker ramène alors ses victimes à la vie et recommence et ce, jusqu’à ce que Superman réussisse enfin à entrer en contact avec Mr Mxyzptlk. Et, avec l’aide du Spectre reconstruiront la réalité telle que nous la connaissons. Superman finit en transférant alors une partie de la mémoire de Batman qui, après avoir été tué tant de fois, était détruit psychologiquement dans la tête du Joker qui, suite à cela, finira dans un état catatonique. Plus tard, dans Batman numéro 635 à 650, on découvre le retour de Jason Todd ! Fou de rage contre Batman pour ne pas l’avoir sauvé et, dissimulé sous le fameux costume du Red Hood, enlève le Joker et force Batman à le tuer. Une réunion au sommet a lieu entre les trois et au cours de cela, Batman sauve la vie du Joker mais perd alors Jason à jamais! A la fin d’Infinite Crisis, le Joker tue Lex Luthor car celui-ci ne l’a pas invité dans la Société des Super vilains: cela a profondément vexé le clown prince du crime. Dans Salvation Run, le Joker et beaucoup d’autres super vilains sont exilés sur une planète prison. Ici, le Joker réunit un groupe de super-vilains et cherche alors à prendre le pouvoir. Mais il doit faire face à Lex Luthor, qui a eu la même idée. Les deux camps seront néanmoins obligé de collaborer pour combattre des Parademons qui les envahissent. Le clown après avoir combattu, s’échappera avec les survivants par une machine de téléportation. Il fait son retour à Gotham dans Batman 655 . Ici, il prends en otage plusieurs enfants et empoisonne même le Commissaire Gordon avec son Venin. Il massacre aussi Batman a coup de barre à mine et croit l’avoir tué. Or cet homme n’est pas Batman mais un policier qui se faisait passer pour lui; dans un ultime effort l’homme de loi tire une balle sur le visage du Joker. Celui-ci s’en tire mais il est défiguré: sa face change de même que son sourire. On découvre les conséquences de cet acte dans Batman 663: pour lui, c’est une renaissance et il veut repartir à zéro! Mais pour bien redémarrer, il souhaite tuer ses anciens partenaires à Arkham dont la douce Harley Quinn. Batman l’en empêchera et le clown sera à nouveau enfermé. Il fait son grand retour dans la saga Batman RIP: ici, le Gant Noir prends possession de l’Asile et l’invite à rejoindre leur cérémonie principale où Batman mourra: la Danse Macabre! Le Joker accepte tout en sachant que le Gant Noir sera vaincu. Au final, il sert à distraire et a affaiblir Batman mais finit par se retourner contre Hurt et ses sbires! Il tue plusieurs membres du Gant Noir et s’enfuit dans une ambulance. Sa course se termine dans les eaux de Gotham quand le jeune Damian Wayne renverse le véhicule avec la Batmobile. Plusieurs le croient enfin mort mais il revient dans Batman and Robin. Ici, il se fait d’abord passer pour un journaliste: Oberon Sexton. Il assassine les membres restant du Gant Noir afin de reprendre possession de sa ville. Il finit ensuite par se dévoiler au nouveau Batman et au nouveau Robin: ceux-ci découvrent avec surprise que le visage du Joker semble guérit. Au final, le clown prince du crime sous-estime le nouveau Robin qui lui met une bonne raclé.
Il a également été mis en avant dernièrement dans la mini-série "Batman : Arkham City", dont l'histoire est là pour faire le lien entre les deux jeux-vidéos. Dans ces quelques numéros, on retrouve notre Joker plutôt pas mal amoché par la maladie. Enfermé, c'est grâce à Harley Quinn qu'il sera une nouvelle fois libre après qu'elle se sont déguisée en l'un des quatre-cinq gardes, venus pour tabasser le clown. Ils fuient tous les deux et prennent la direction d'Arkham City. On découvre alors qu'ils sont les premiers à être entrés dans la nouvelle zone.

DANS LES SERIES TV
Batman (années 60)


Dans cette série des années 60, Cesar Roméro interprétait le Joker. En plus, l’acteur refusait même de couper sa moustache pour interpréter le clown et qui se la teintait en même temps que le visage. Dans cette version, le Joker n’est qu’un criminel déjanté et loufoque et est beaucoup moins dangereux.

Batman, la série animée

Il est assez représentatif de la version comics bien que son côté gentil petit rigolo soit beaucoup plus mis en avant que son côté sadique et sombre. Il tue rarement et si il le fait, c’est avec son gaz hilarant. Mais néanmoins, sa violence est souvent évoquée. A noter qu’il est fréquemment accompagné d’Harley Quinn. Il est interprété par Mark Hamill ( et ce jusqu’à la nouvelle série The Batman). Au début, le Joker, de son vrai nom Jack Napier n’était qu’un simple gangster qui travaillait pour le parrain de la pègre: Salvatore Valestra. Il a, pour son compte, commis plusieurs horreurs comme assassiné Carl Beaumont. Des années plus tard, il tentera de cambrioler les usines chimiques Ace mais il en sera empêché par le nouveau justicier de Gotham: Batman qui l’enverra faire un plongeon dans la cuve d’acide. Cette chute le rends complètement fou et il n’aura de cesse de détruire le Chevalier Noir et aussi Gotham. Ses objectifs seront très variables d’un épisode à l’autre mais il cherche toujours à faire le mal. Dans le « fantôme masqué », on découvre son passé et il est aussi la cible du nouveau justicier implacable. Il semble mourir à la fin du film.

Les nouvelles aventures de Batman


Ici, le Joker se montre plus sombre et plus violent! Dans « prenez garde au Creeper », il envoie le journaliste Jack Ryder ( qui faisait un reportage sur le criminel) dans une cuve d’acide et le pauvre homme est alors lui aussi défiguré. L’acide lui grille les neurones et il devient complètement dérangé à son tour. A noter qu’il semble aussi être doté d’une agilité et d’une force surhumaine! Il prends alors le nom de Creeper mais décide de se venger. Dans « Le Joker se rachète une conduite », il hérite d’une grande fortune qui appartenait à un ancien parrain de la pègre. Il rachète alors sa liberté et commence une vie rangé tout en dilapidant son héritage. Mais il finit par découvrir que tout ceci n’est une supercherie de cet ancien parrain qui le détestait. Le clown est alors poursuivi par le fisc et il se voit contraint à reprendre ses activités malhonnêtes. Dans « Blessures anciennes », on apprends qu’il est indirectement responsable de la séparation du dynamique duo: il a en effet mis Batgirl en danger et cela a rendu fou de rage Dick Grayson. Celui-ci a alors abandonné son rôle de Robin. Dans « Amour Fou », on découvre qu'au début de sa carrière, il avait séduit une jeune psychiatre d'Arkham pour en faire sa complice: Harley Quinn était née.

Superman: l’ange de Métropolis

Le Joker apparaît ici dans « Superman/Batman: l’Alliance ». Ici, il débarque à Métropolis avec une grosse quantité de kryptonnite. Il propose alors à Lex Luthor de tuer Superman pour la somme de 1 milliard de Dollars. Mais Batman intervient et sauve l’Homme d’Acier. Au final, le Joker, désespéré, enlève Luthor et lui vole un engin militaire aérien avec laquelle il compte détruire Métropolis. Il en est empêché par les deux justiciers et semble mourir lors de l’explosion de l’engin.

Static Choc


Il se rends à Dakota pour prendre sous son aile un groupe de méta humains. Il compte alors prendre possession de la ville. Il en est empêché par Batman, Robin et Static Choc. La Ligue des Justiciers Il apparaît d’abord dans l’épisode « Injustice Gang » où il s’invite dans le gang de Luhtor visant à détruire la Ligue. Il permet à Luthor de capturer Batman. Il sera vaincu avec les autres criminels et renvoyé en prison. Il réapparaît dans l’épisode « Royal Flush » où ici, il pirate une chaîne pour présenter un show TV relatant son combat contre la Ligue. Il est aidé par un groupe d’adolescent aux super-pouvoirs déguisé en personnage de cartes à jouer: le gang du Flush Royal. Batman, la relève Dans cette série, le plus grand ennemi du Chevalier Noir semble avoir disparu de la surface de la Terre. Mais on ne sait pas ce qu’il lui est arrivé. Par contre, un gang appelé les "Jokers" et dont le chef arbore les mêmes couleurs que l'ancien ennemi juré de Batman, fait la lois dans la ville. Enfin... essaient de faire la lois...
Mais dans le film animé, « Le Retour du Joker », le Joker fait son grand retour, à la surprise générale de tous y compris de Bruce Wayne qui le croyait mort. On apprends alors la sombre vérité sur sa mort. En effet, des années après les évènements de la Ligue des Justiciers, le Joker a enlevé Tim Drake et l’a torturé pour en faire une réplique infantile du clown prince du crime. C’était alors son « fils » qui s’appelait « Jay ( J prononcé à l’anglaise) ». De même, sous la torture, Tim avait révélé les grands secrets de Batman dont son identité! Une confrontation ultime s’en suit alors entre le Chevalier Noir et son némésis. Au cours de son affrontement, le Joker est tué par un Tim qui a perdu l’esprit. Batman enterre alors le corps du Joker en secret et mets un an pour soigner le jeune Robin. Ensuite, il se sépare du jeune Tim Drake qui décide alors de reprendre sa vie. Bruce et le reste de la Batfamily cherche à savoir qui est le Joker mais celui-ci passe à l’attaque: il empoisonne Bruce Wayne avec son venin en l’attaquant à la Batcave. Terry McGinnis, le nouveau Batman mène alors l’enquête et finalement, il apprends la vérité de la bouche du Joker. Celui-ci est en fait Tim Drake. Le Joker est bel et bien mort cette nuit là mais durant l’opprima de Tim, le clown lui a implanté une nano-puce renfermant toutes les informations génétiques du criminel: il s’est en quelque sorte cloné et pouvait donc prendre possession du corps de Tim Drake. Au final, la puce est détruite et Tim reprend possession de son corps.


Birds of Prey

Il apparaît à plusieurs reprises à travers cette série, une scène notamment pendant la scène d'introduction dans laquelle on explique son attaque sur Batgirl qui perd du coup l'usage de ses jambes. Il y est alors interprété par Roger Stoneburner et doublé par Mark Hamill, connu pour avoir interprété le rôle de Luc Skywalker au cinéma mais aussi pour être depuis les débuts du Joker son doubleur officiel.


The Batman

Version totalement modifiée du Joker par rapport aux comics. Ici, il est beaucoup plus décontracté avec des dreadlocks et un style de combat assez aérien, se rapprochant pas mal de la capoeira. Il n’a par contre, au contraire, que peu d’équipements de soutiens. A noter également, qu’à la place d’avoir des criminels comme soutiens, il a toujours les deux mêmes personnages : Punch et Judy (en plus d’Harley Quinn un peu plus tard dans la série).
Le personnage est beaucoup moins dangereux que dans les comics et a beaucoup moins d’impact.


Batman the brave and the bold

Le Joker apparaît dans cette nouvelle série et a l’apparence qu’il avait lors des années 60-70. Il est interprété par Jeff Bennett et apparaît à plusieurs reprises dans la série. Il aidera même Batman contre Oman (une version maléfique du Chevalier Noir venu d’une Terre parallèle).

DANS LES FILMS


Batman

Il est interprété par le monstre du cinéma Jack Nicholson. Les trente premières minutes du film retracent la création du
Joker. Jack Napier est un gangster très intelligent et surtout bras droit du plus gros baron de la pègre de Gotham City à l’époque. Son boulot est irréprochable et il est dévoué à son patron. Seulement voilà, Jack s’éprend de la femme de ce dernier, qui, apprenant la chose, décide de se débarrasser de lui. Il l’envoi alors dans un entrepôt avec quelques hommes récupérer des documents mais voilà, les flics (dont la moitié est corrompue) sont sur les lieux. Pendant ce temps, Napier ouvre le coffre vide et comprend alors que quelqu’un les a balancé. Les malfrats ressortent de la pièce, prêt à défendre leur liberté et en effet, peu de temps après, les premiers coups de feux éclatent. Jack tente de s’en sortir mais tombe dans une cuve d’acide après une altercation avec Batman : le Joker est né. Détruit physiquement et moralement, son premier acte sera de tuer son patron qui l’a balancé « pour une femme ». Désireux de mettre Gotham City à feu et à sang, il crée un nouvel empire du crime et défit Batman. Leur combat s’achève sur le haut d’une cathédrale d’où le Joker finira par tomber et mourir.



Ici, le Joker a des éléments en plus par rapport aux comics. Tout d’abord, il a un nom : Jack Napier. Ensuite, il est avant même d’être le Joker, un malfrat, ce qui est rarement le cas dans les comics, voir du jamais vu. Enfin, il est amoureux ou du moins, s’intéresse à une fille, la copine de Bruce Wayne, ce qui est également très rarement le cas dans les comics. On peut se douter néanmoins qu’il ne cherche qu’à s’amuser avec elle mais il n’en reste pas moins qu’il la séduit.


Niveau physique, le tout est plutôt bien respecté tout comme les équipements. Niveau caractère, c’est un savant mélange du
Joker rigolo avec le Joker ambitieux et sadique. Aucun des deux personnages ne prend vraiment le dessus et c’est ce qui fait que son personnage soit aussi bien réussi.

The Dark Knight


Il est interprété ici par un acteur qui nous aura quitté trop tôt en la personne d’Heath Ledger. C’est un homme extrêmement dérangé, vil, sans scrupule ni morale dont nous ignorons la quasi-totalité de son passé. En effet, tout comme dans la majorité des comics, nous ignorons son nom mais surtout la manière dont il est devenu le Joker car ce dernier donne deux versions différentes de sa scarification : Son père alcoolique après avoir trop bu ou encore lui-même, pour faire plaisir à sa femme
.
Ici, l’homme est avant tout une sorte de terroriste des temps modernes mais qui agît dans l’unique but de se distraire, de s’amuser. Il n’a aucun idéal, ne défend aucune cause et ne s’intéresse pas à l’argent. Il ère dans Gotham ne souhaitant que, d’une part, détruire tout ce qui vit et d’autre part, se confronter à Batman. Le tout s’achevant en apothéose sur le toit d’un building, où ce dernier souhaite prouver au monde entier que sous la pression, tout le monde peut devenir aussi dingue que lui (version The Killing Joke). Batman tentera de l’en empêcher mais il échouera. C’est un Joker enthousiaste qui se prépare alors à la gloire mais c’était sans compter sur les habitants de Gotham City. Son plan a échoué, malgré le piège du diabolique clown, la populace de Gotham n’a pas craqué et le Joker se retrouve tout seul. Batman en profite alors pour retourner la situation à son avantage et pour coincer le Joker. Seulement voilà, le Joker avoue avoir une dernière carte en jeu en la présence d’Harvey Dent car même si les habitants de Gotham City ne l’ont pas suivi, il aura quand même réussi à faire craquer l’un de ses piliers, l’un de ses hommes jusqu’alors les plus droits : Harvey.


De manière générale, le personnage est donc assez différent de la version comics. Au niveau de l’apparence notamment, il a été clairement modifié. Pour le visage, des cheveux mi-long dans tous les sens version Grunge, un maquillage raté donnant l’impression d’avoir été fait à l’arrache et une scarification, s’opposent au
Joker traditionnel dont le visage est parfaitement maquillé. Pour les fringues, il arbore les mêmes couleurs si ce n’est qu’elles sont un peu plus sombres et qu’on a encore cette impression de laisser-aller. Niveau caractère c’est le même principe. Le film ne présente pas le Joker rigolo traditionnel, loin de là. Ici, son humour se résume à un jeu d’acteur le mettant en scène dans des situations grotesques ou des jeux de mots. Pas de danses, d’armes loufoques ou de gadgets (le couteau dans son pied étant réellement dangereux). C’est donc un Joker méchant, sans pitié et surtout très manipulateur qui est mis avant.
Justice League: Crisis on The two Earth



Ici, c’est le Joker de la Terre du syndicat du crime qui fait son apparition. Sur cette Terre parallèle, le Joker est l’un des derniers héros de la planète et lutte aux côtés de Lex Luthor contre le Syndicat du Crime ( une version maléfique de la JLA). Ici, son nom est Jester et c’est James Patrick Stuart qui lui donne sa voix.

Il se sacrifie au début du film pour permettre à Luthor de s’enfuir.
A noter que son animal de compagnie est un singe qui se nomme Harley.


Batman: Under The Red Hood


Ici, le clown prince du crime est interprété par Jean DiMaggio.



Dans le film, on apprend que par le passé, le Joker a été embauché par Ra's Al Ghul pour distraire Batman et Robin ( Jason Todd) mais le Joker est encore allé trop loin et a sauvagement assassiné le jeune prodige. Il sera enfermé par Batman qui le laissera en vie mais lui vouera une farouche rancœur.

Le Joker apprend que quelqu'un utilise le nom de Red Hood pour s’attaquer à la pègre et il déplore le manque de goût vestimentaire du personnage. Black Mask fera sortir le Joker de prison afin qu'il tue Red Hood.
Mais le criminel a sous-estimé le clown prince du crime qui le capture lui et ses sbires et compte alors les brûler vifs sur le pont de Gotham. Ils seront libérés par Batman et le Joker sera capturé par Red Hood qui n‘est autre que Jason Todd ( ressuscité par Ra‘s qui se sentait coupable de sa mort). Au final, Batman arrivera à le sauver et le Joker sera renvoyé à l‘asile.

CITATIONS
Dans les comics :

Jason: " La ferme ou je t’en tire une dans les couilles "
Joker: " Vilain, tu seras privé de dessert ."

Batman: "Je rêve de le tuer. Il ne se passe pas un jour sans que j’aie envie de le capturer et ensuite de passer un mois entier à lui faire subir les pires tortures qu’on puisse imaginer. Je voudrais le voir en sang, brisé… me supplier… hurler sa souffrance alors qu’il est en train de mourir d’une mort atroce ."
Joker: " Les grands esprits se rencontrent. "

Joker : Je ne suis pas fou, je suis juste différemment sain d'esprit.

The Dark Knight :

- HIHAHIHAHAHAHAHIHIHAHAHOHIHAHOHOHAHAHIHI (sa plus connue à ce jour, un cri jubilatoire)
- Je crois tout simplement que ce qui ne nous tue pas nous rend plus...bizarre...
- Pourquoi cet air si sérieux ? (Why so serious ?)
- Il faut mettre un sourire sur ce visage !
- Je veux... je veux... mon coup de téléphone, je le veux, je le veux, je veux mon coup de téléphone, je veux mon coup de téléphone!
- Ah tu as pu venir. J'en suis ravi!
- Je suis un peu... comme un chien poursuivant les voitures... je ne saurais pas quoi en faire si je venais à en attraper une. (en parlant de Batman)
- Non, toi, tu me, complètes !
- On fait un peu de résistance à ce que je vois hein, j'aime ça !
- Vas-y ! Ecrase-moi !
- Vous pouvez me laisser juste... une petite minute ?
- Un petit tour de magie peut-être, ce crayon je vais le faire disparaître.
- Gangster: " qu’est-ce que tu veux? "; Joker: " Tuer le Batman ".
- Cette ville mérite une criminalité de première classe.

Batman, dessins animés tous confondus:

- L'horrible chauve-souris et son bouffon Robin n'ont qu'à bien se tenir car le Joker est liiiibre HIHIHIHAHAHIHIHAHA.
- La vengeance est un plat qui se mange froid Batman, mais ça ne t'empêchera pas de finir en Hot Dog vieille saucisse ! HIHAHAHAHIHAHA.
- La folie est la sortie de secours à un passé douloureux.
- Une seule mauvaise journée, une seule, peut suffire à réduire l'homme le plus saint d'esprit au monde en un dingue !
- Si la chose était sans danger petit naïf, crois-tu que je la trouverais si drôle AHAHAHAHAHAH
- Les camisoles de force ne sont plus ce qu’elles étaient et j’en connais un rayon !
- A partir de ce soir minuit, moi, votre bien aimé oncle Joker, fais le serment solennel de ne plus tuer personne pendant toute une année ! Ce qui veut dire que je vais devoir travailler très vite et que beaucoup d’entre vous mourrons aujourd’hui ! IHAHAHAHAHAHAHAHAHOHOHAHAH !
- Ah ! Ce bon vieux Wayne ! Venez à ma table.

Film Batman

- Le miroir... ... ... ...LE MIROIR !!!!
- La plume est plus forte que l'épée !
- T'es mort et c'est chouette ! HIHAHAHIHAHOHOHIHAHA, t'es mort et c'est chouette HIHAHAHAHAHOHOHIHIHAHA
- Allez... approche espèce d'infâme saloperie, approche !
- Tu m'as trahis pour une femme... UNE FEMME !!!
- Chérie ! Je suis rentré !
- Mes ballons...
- Mais... c'est mes ballons...
- IL A VOLE MES BALLONS !
- Et pourquoi personne ne m'a dit qu'il avait ce... truc ! Bob, pistolet !
- Qui a dit que le rire ne pouvait pas tout guérir.
- Une blague par jour rends le cœur moins lourd.
- Tu ne frapperais pas un homme avec des lunettes Batman!
- Tu n’as jamais dansé avec le diable au clair de lune.
- J’ai enfin trouvé un nom à ma douleur: Batman!




Basile et Elsa